Chanson : « Quand elle la prend dans ses bras… » Yael Rasooly raconte ici une histoire personnelle qui a fait mal – violence envers les femmes, rien de rose. Elle chante avec Edith Piaf, petite marionnette pleine de fougue et à la voix… Sublime.
Dans ce dernier volet d’une trilogie dédiée à la violence envers les femmes et les enfants, Yael Rasooly et sa marionnette Edith (Piaf) livrent un récit autobiographique bouleversant. Toutes deux associent leur voix et leur corps pour raconter un pan de leur vie qui a volé en éclats. Cet ultime chapitre place la guérison au centre de l’histoire : on assiste au réveil de l’âme par le biais de la musique, l’amitié et l’amour.
Avec chaleur et une bonne dose d’ironie, la pièce présente la difficile lutte pour récupérer sa voix à travers l’art. Cette création rythmée par le récit et le chant ne manque pas d’atouts, comme des inventions scénographiques surprenantes ou encore la virtuosité et l’humour de la comédienne-marionnettiste.
Faire la lumière sur ces questions et encourager le dialogue : c’est aussi l’histoire (vraie) sur la façon dont Edith Piaf a littéralement sauvé la vie de Yael Rasooly.
Écriture, réalisation et jeu : Yael Rasooly
Regard extérieur et co-direction : Neville Tranter, Yngvild Aspeli, Angélique Friant
Assistante à la mise en scène : Vanessa Valliere
Consultant en dramaturgie : Elizabeth Williamson
Conception : Eduardo Felix Revital Arieli, Aurora Majnoni, Ran Daniel Kopiler, Yael Rasooly, Jérémie Legroux, Einat Landau Compositeur : Iliya Maglnyk
Conception sonore : Ran Daniel Kopiler, Binya Reches
Création lumière : Boualeme Bengueddach