Le spectacle se lit comme une BD. Tous ces bruitages, précis, inventifs, sont la marque de fabrique de ce collectif de comédiens qui s’amusent comme des p’tits fous sur scène. L’histoire ? Peu importe. On rit, on pleure et les personnages sont truculents.
Drôles et un brin loufoques, trois comédiens manipulateurs nous content avec verve la vie d’une communauté de trappeurs perdus dans le Grand Nord. Le spectacle est inspiré des écrits du Danois Jørn Riel qui affirmait qu’un « racontar, c’est une histoire vraie qui pourrait passer pour un mensonge, à moins que ça ne soit l’inverse ».
Dans un univers à la fois poétique et désopilant, les marionnettes composent un ensemble de personnages truculents, des hommes frustes, capables des pires bassesses comme de grands exploits, se réfugiant dans l’ivresse de l’alcool pour trouver quelque réconfort. L’épopée est accompagnée de musique live et de bruitages réalisés en direct avec des objets en tous genres.
Au travers de leurs aventures incroyables, le public découvre la profonde fragilité de ces personnages.
Création : Collectif La ruée vers l’or, en coproduction avec le Théâtre de la Pire Espèce
Texte original : Jørn Riel
Traduction française : Susanne Juul, Bernard Saint Bonnet
Adaptation : Anne Lalancette (en collaboration avec Francis Monty, Jérémie Desbiens, Simon Landry-Desy, Alexandre Harvey)
Mise en scène : Anne Lalancette et Francis Monty (en collaboration avec Jérémie Desbiens, Simon Landry-Desy, Alexandre Harvey)
Interprétation : Jérémie Desbiens, Jean-François Beauvais, Anne Lalancette
Musique et bruitages en direct : Alexandre Harvey
Régie : Miguel Angel Gutiérrez
Conception des marionnettes : Sophie Deslauriers (d’après les illustrations d’Hervé Tanquerelle)
Confection des marionnettes : Sophie Deslauriers, Claudine Rivest
Conception des décors et accessoires : Corinne Merrell
Confection des décors et accessoires : Corinne Merrell & Nancy Belzile
Conception sonore et musicale : Alexandre Harvey
Conception des éclairages : Nancy Longchamp
La ruée vers l’or souhaite remercier le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts du Canada, le Théâtre de la Pire Espèce, le Théâtre Aux Écuries et la maison de la culture Marie-Uguay pour leur soutien financier, ainsi que les éditions Gaïa et Sarbacane pour avoir permis l’adaptation de cette œuvre.
En collaboration avec la Maison du Concert