Palper, pétrir, caresser… la pâte à pain pour évoquer le corps maternel. Ça se forme, se déforme. Forcément un peu collant, et un poil érotique.
Une histoire d’ourlets, de plis, d’ouvertures et de pâte en train de lever dans la cuisine de Baba Yaga. La masse prend vie, se déforme et fusionne avec le corps de la comédienne qui nous livre une épatante exploration du corps maternel.
Le spectacle doit son nom à un mélange de bactéries lactiques et de levures sauvages utilisées pour faire la pâte à pain, laquelle constitue la matière première de Masa Mater. Parce qu’au commencement était la mère. Et depuis la nuit des temps, son corps fait l’objet de théories mythologiques, philosophiques et politiques.
Cette petite forme est la première d’une série d’explorations artistiques consacrées à la grossesse.
Idée, concept et jeu : Annina Mosimann
Support artistique, œil extérieur : Julika Mayer
Conseils lumière : Joachim Fleischer
Vidéo: Beatriz Medina, Andres Senatore
En collaboration avec La Case à Chocs